ACTUS
16,17 et 18 novembre: colloque "L'humain qui vient" organisé par l'UNESCO et LE FRESNOY
26 novembre: Les variations de l'invariant, autour des rapports de l'inconscient et de l'histoire -EPHEP
4 février: colloque Histoire et psychanalyse à la SPF
Séminaire "Les dominations: un impensé de la psychanalyse?" par Claire Demestre et Daniel Delanoë à l'AIEP

Et si l'inconscient lui-même n'échappait pas à l'histoire ? En le situant au-delà du social, au-delà de l'histoire, Freud a laissé la psychanalyse prisonnière d'un postulat encombrant. Il a fait comme si la structure de la personnalité qu'il observait chez ses patients viennois à la fin du XIXe siècle touchait à l'homme éternel et non aux représentants d'une époque, d'une culture, d'un univers social particuliers. Nourri d'histoire des sensibilités, de sociologie psychologique et d'anthropologie critique, ce livre voudrait montrer en quoi notre vie psychique profonde est tout imprimée d'histoire. Pour s'en convaincre, il n'est qu'à scruter, sur la longue durée, les lentes transformations du refoulement pulsionnel et du contrôle des émotions. Elles sont étroitement corrélées aux révolutions silencieuses de nos moeurs, aux altérations souterraines de notre vie affective, aux déplacements discrets des désirs et des interdits, des seuils de pudeur et des frontières de l'intime. De là il faut conclure à l'existence de troubles d'époque et de névroses de classe. Et puis songer aussi au perpétuel renouvellement des fantasmes à partir desquels se meuvent les êtres intérieurs, aux variations du symbolisme des rêves, calquées sur les évolutions de l'imaginaire social et non sur des archétypes universels, ou encore aux mutations sourdes des complexes psycho-affectifs (dont l'OEdipe) au gré des métamorphoses de la famille, de la parenté et des rapports de genre.
Cet ouvrage invite ainsi la psychanalyse et toutes les sciences psychologiques à considérer qu'il a sans doute fallu des siècles d'histoire pour façonner les inconscients qui sont les nôtres. Une chose paraît d'ailleurs certaine : à trop séparer la psyché du social-historique, nous avons longtemps ignoré jusqu'à quel point notre vie affective et psychique demeure, dans ses strates les plus enfouies et obscures, pétrie de social et d'histoire. Parution 2021
Et si l'inconscient lui-même n'échappait pas à l'histoire ? En le situant au-delà du social, au-delà de l'histoire, Freud a laissé la psychanalyse prisonnière d'un postulat encombrant. Il a fait comme si la structure de la personnalité qu'il observait chez ses patients viennois à la fin du XIXe siècle touchait à l'homme éternel et non aux représentants d'une époque, d'une culture, d'un univers social particuliers. Nourri d'histoire des sensibilités, de sociologie psychologique et d'anthropologie critique, ce livre voudrait montrer en quoi notre vie psychique profonde est tout imprimée d'histoire. Pour s'en convaincre, il n'est qu'à scruter, sur la longue durée, les lentes transformations du refoulement pulsionnel et du contrôle des émotions. Elles sont étroitement corrélées aux révolutions silencieuses de nos moeurs, aux altérations souterraines de notre vie affective, aux déplacements discrets des désirs et des interdits, des seuils de pudeur et des frontières de l'intime. De là il faut conclure à l'existence de troubles d'époque et de névroses de classe. Et puis songer aussi au perpétuel renouvellement des fantasmes à partir desquels se meuvent les êtres intérieurs, aux variations du symbolisme des rêves, calquées sur les évolutions de l'imaginaire social et non sur des archétypes universels, ou encore aux mutations sourdes des complexes psycho-affectifs (dont l'OEdipe) au gré des métamorphoses de la famille, de la parenté et des rapports de genre.
Cet ouvrage invite ainsi la psychanalyse et toutes les sciences psychologiques à considérer qu'il a sans doute fallu des siècles d'histoire pour façonner les inconscients qui sont les nôtres. Une chose paraît d'ailleurs certaine : à trop séparer la psyché du social-historique, nous avons longtemps ignoré jusqu'à quel point notre vie affective et psychique demeure, dans ses strates les plus enfouies et obscures, pétrie de social et d'histoire. Parution 2021
Rêves de confins
Dans le cadre du laboratoire de psychanalyse nomade, intervention du 22 mai à la BNF autour de la cueillette de rêves réalisée par Elizabeth Serin et Hervé Mazurel durant le premier confinement. A visionner ici:
https://www.bnf.fr/fr/agenda/reve-de-confins
Ainsi que la publication d'un entretien avec Jacqueline Carroy, intitulé Rêves de confins. Esquisses sur la vie onirique au temps du Covid 19 et du confinement, paru en Mai 2021 dans le N° 108 de la revue Communications au Seuil.
Pour en savoir plus sur les rêves de confins, quelques articles et interviews parus en Avril 2020:
L’Express: https://www.lexpress.fr/styles/psycho/confinement-il-y-a-une-recrudescence-des-reves-erotiques-elizabeth-serin_2124012.html
le Nouvel Obs: https://www.nouvelobs.com/nos-vies-intimes/20200405.OBS27085/veronique-assistante-de-mise-en-scene-reve-que-la-culture-a-disparu-avec-la-pandemie-et-vous.html