A propos

Hervé Mazurel est Agrégé d'histoire (2000), docteur de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne (2009) et habilité à diriger des recherches en histoire contemporaine (2019). Il a enseigné dans divers établissements universitaires (Paris I, EHESS, universités de Toulouse Le Mirail et d'Orléans, Sciences Po Paris...). Depuis 2013, il est maître de conférences à l'université de Bourgogne et membre du LIR3S.)

En 2016, il cofonde la revue transdisciplinaire Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales avec Clémentine Vidal-Naquet, Quentin Deluermoz, Christophe Granger et l'éditrice Chloé Pathé (Anamosa). La revue ambitionne de mieux saisir les contours de notre vie affective et les ressorts sensibles de la vie collective. Centré sur la vie des affects, son travail porte sur les relations de l'inconscient et de l'histoire. De là une double parution au début des années 2020. L'une, empirique, porte sur le cas Kaspar Hauser (Kaspar l'obscur ou l'enfant de la nuit. La découverte, 2020). L'autre, à vocation plus théorique, s'intitule L'inconscient ou l'oubli de l'histoire. Profondeurs et métamorphoses de la vie affective. La découverte, 2021.  



Elizabeth Serin, psychologue clinicienne et psychanalyste, se forme tout d'abord auprès de membres de la Société Psychanalytique de Paris puis à Espace analytique, dont elle est Membre. Arrivée à l'analyse notamment par son goût pour la constellation surréaliste, elle est attentive à la question de l'inspiration et de l'inventivité du sujet et a par ailleurs une pratique de plasticienne, travaillant avec des artistes et des chercheurs sur la question de l'espace, de ses traversées, de ses seuils: espace psychique, espace urbain, pratiques de dérive et de déambulation. Elle collabore à la revue culturelle indépendante Persona, créée par Frédéric Lemaitre.

Elle pratique en libéral ainsi que dans le milieu associatif, dans des contextes d'exil et d'errance. La question du lien social, de ses transformations et des formes inédites qu'il peut prendre est centrale dans son travail. Elle utilise la peinture et le collage et monte des évènements afin de rendre la parole à ceux qui en sont privés.



Raphaël Gallien, historien, doctorant en histoire contemporaine de l'Afrique et de l'océan Indien à l'université Paris Cité (CESSMA), travaille depuis plusieurs années sur l'histoire de la folie, de la psyché et du corps en situation (post)coloniale, notamment à Madagascar. Enseignant à Sciences Po Paris et chercheur au CNRS dans le cadre du programme ERC MaDaf (« Une histoire de la folie en Afrique de l'Ouest »), il a co-dirigé plusieurs numéros de revue (L'autre, Sources, Tsingy), publié dans différentes revues à comité de lecture (Politique africaine, Histoire, médecine et santé, Monde(s)...) et ouvrages collectifs (Atlas mondial de la psychanalyse, La Découverte ; Vernaculars of Madness, Psychiatric Contours, and the Psychopolitical: New Histories of Africa, Duke Press).



Yann Potin, maitre de conférence en histoire du droit à l'université Paris XIII, archiviste et historien aux Archives nationales.